« A Max, le seul et l'unique.
Au professeur de la part de son élève »
Charlie Chaplin
« Buno-Max », dandy dadaïste à la Dalí élégant, hâbleur, porté sur le beau sexe, toujours mêlé à des aventures loufoques dont il se tire avec brio. « Buno-Max » est porté par un physique reconnaissable: costumes élégants, avec chapeau haut-de-forme (parfois melon) et des favoris prodigieux.
Il arrive en titubant devant des invités expectatifs, ce personnage séducteur et polisson semble avoir oublier les raisons de sa présence ici. Il chahute les convives, drague sans vergogne quelques spectatrices, essaie de reprendre ses esprits en improvisant quelques pirouettes.
L’humour, le charme, l’élégance, le voici de retour, un siècle après « Buno-Max », incorrigible séducteur et… gaffeur souvent intentionnel, montre mille talents : Pianiste virtuose, il démantibule un piano. Professeur de tango déjanté, il enseigne des pas farfelus allant jusqu'à se
mettre à quatre pattes et faire poser les mains aux fesses aux partenaires. Provocateur assumé il prend un bain (une douche) en public. Simule une maladie du coeur pour être consulté par une charmante doctoresse qu'il déshabille.
Génie hors norme, il prend tous les risques, explosant les codes de la bienséance, au rythme de ses gags. Energumène unique en son genre il n’a aucune limite. Fou échappé de l'asile, voleur digne d'Arsène Lupin, devant lui toutes les lois s'écroulent, tous les codes moraux sont ridiculisés, le monde civilisé s'effondre dans un éclat de rire déflagrant et salvateur.
Pour Max Stirner l'auteur du livre immortel
« L'Unique et sa Propriété ».
Ma cause n’est ni divine ni humaine, ce n’est ni le vrai, ni le bon, ni le juste, ni le libre, c’est — le Mien ; elle n’est pas générale, mais — unique, comme je suis unique. Rien n’est, pour Moi, au-dessus de Moi !
Max Stirner
«Une Déclaration vivante d'indépendance de l'imagination des droits de l'homme
à sa propre folie.»
Dalí
Durée : 1h
Lieu : théâtre, rue, cirque, barricade, squat, friche
